
Cherche ce que tu appelles
l’impossible mosaïque silencieuse du voyage
Tu poses le pied
c’est la mer qui te dénoue
on met la main dans la poche du vent
on en tire de maigres flocons
qui flottent comme des corps
Le monde dévore nos paupières
au-delà des rêves, de la rose
que mâche la nuit, nous vivons
comme des feuilles enroulées
autour de l’horizon, nous flottons
et pour guérir de nous-mêmes
quand éclatent les fissures
que se perdent les pierres
Hélène Dorion
#Poésie